Sortie plantes sauvages comestibles

8 mai 2021 1 Par Collectif ASPF

Enfin !

Le protocole lié aux conditions sanitaires nous a autorisés à organiser cet atelier-promenade sur le thème des plantes sauvages comestibles.

Trois groupes de 6 personnes ont ainsi écouté attentivement les informations et conseils dispensés par Agnès, Christian et Pierre.

Des ressources à portée de la main

Les amateurs de découverte ont cheminé au départ de la chapelle Saint-Anne, le bloc-note à la main pour consigner les précieux renseignements.

Le simple pissenlit dont les jardiniers veulent débarrasser la pelouse se déguste facilement en salade, particulièrement goûté accompagné de tranches d’œufs durs tièdes avec une vinaigrette.

Le plantain que certains trouvent disgracieux est riche en sels minéraux et vitamine C. C’est un aliment précieux à ne vraiment pas négliger : jeunes feuilles crues en salade et autres cuisinées en soupe et plats.

La grande oseille accompagnera vos crudités en omelette, mais à consommer modérément car elle est irritante à forte dose.

Pas besoin de gants pour l’ortie blanche

L’ortie blanche non seulement ne pique pas mais en plus elle est un excellent légume d’accompagnement. Elle est également idéale pour agrémenter les sirops, les tisanes ou les vins.

Le groupe a pu examiner avec attention la flore des talus dans ce petit chemin préservé et a fait demi-tour devant les ruines de l’ancien corps de ferme de Kervransel. Rappelons que ce site a fait l’objet de convoitises immobilières que notre association a contestées. Ce projet de logements locatifs a été jugé en appel et annulé car entaché d’erreurs manifestes d’appréciation : ruines, chemin d’accès trop étroit… (voir notre article Kervransel, encore un appel favorable)

Les participants ont terminé la promenade au local de l’association autour d’un pesto à base d’ail des ours. En guise de boisson il y avait le choix entre un jus de pommes du jardin et un vin aromatisé à la menthe.

Un pesto à l’ail des ours et un vin aromatisé à la menthe

Puis chacun est reparti avec un fascicule qui permet de reconnaître, préserver, prélever une quinzaine de plantes sauvages comestibles de nos talus et fossés.

Encore une très bonne raison de préserver les précieux talus du fameux bocage fouesnantais et les magnifiques chemins creux menacés par une urbanisation forcenée comme celui de Loc Hilaire.

Vous l’avez compris. Il suffit de se baisser et de prendre le temps d’observer les richesses qui poussent à nos pieds.

Préservons-les !

Défendons-les !