Alertée par quelques Beg meilois  intrigués par  une certaine activité inhabituelle à la pointe du Sémaphore,  et par l’apparition, visible de la grève,  d’un mur bétonné en haut de falaise, l’ASPF a  mené sa propre enquête, et « zoomé » par-dessus les haies infranchissables de la propriété Lascar. Un chantier  impressionnant s’offre à l’objectif   : terrassements, excavations, remblais, hauts murs bétonnés …  comment  les administrations préfectorale et municipale admettent-elles  de telles  dévastations dans un site remarquable aussi sensible,  bénéficiant de nombreuses protections légales ? (dont celle du périmètre de protection d’un mégalithe classé  Monument Historique (M.H ).

 

Concernant le mur/tunnel prévu à 2.50 m de haut sur le tronçon CD situé juste derrière le kiosque, lors de l’enquête  publique de 2011,  on ne nous avait présenté que des plans avec vues de dessus  et des coupes sans notion d’altitudes puisque des terrassements étaient même prévus ça et là. Pour le moment, la réalité est que ce mur/tunnel présente une grande façade bétonnée bien visible, alors qu’il était  prévu en pierres apparentes… qu’en sera-t-il vraiment ?

S’il fait peut-être  2.50 m de haut en CD dans le passage des piétons, il fait presque le double de hauteur côté garage à bateaux,  avec une partie non visible de la plage, puisque le propriétaire passera …sous les piétons pour se rendre dans son kiosque !

 

 

Quelle est la finalité de tout cela ?

Depuis l’arrêté préfectoral  signé en Novembre 2011, chacun attend l’ouverture de la servitude littorale  à la pointe de Beg Meil ; malheureusement,  son aménagement a été laissé par les pouvoirs publics  à la convenance du propriétaire, et, à l’évidence  celui-ci en profite pour réaliser les aménagements  lourds qui lui conviennent, et qui sont  bien éloignés des directives officielles d’établissement de la servitude côtière : aménagements légers, discrets, suivant au plus près le trait de côte, respectueux du site. . .