À CONTRE COURANT …
« Il n’y a absolument aucune raison de ramasser les algues échouées sur la plage. Elles font partie de l’écosystème naturel et abritent une riche biodiversité. C’est une composante essentielle de l’environnement littoral. Sauf échouages massifs, auquel cas nous les repoussons à la mer, nous n’intervenons pas. La plage est belle lorsqu’elle est vivante. Il faut arrêter de l’aseptiser. »
Roger le Goff, maire de Fouesnant
Télégramme du 21 juillet 2020, édition de Dinard
Nous ne doutions pas un instant que nous aurions été contraints de remettre le sujet sur le tapis.
Mais avouons que c’est lassant !
Devoir toujours expliquer les mêmes évidences à des responsables agissant en dépit du bon sens.
Quand comprendront-ils que le ratissage est le symbole obsolète d’une époque révolue ?
Il est fini le temps où il fallait accueillir les touristes avec des plages aseptisées et proposer divers services à même la serviette.
Aujourd’hui, les citoyens éclairés recherchent la nature et un environnement préservé.
Et voilà ce que l’on continue de voir sur certaines plages de Fouesnant :
Une fois de plus, après avoir reconquis le haut de plage, la bordure de végétation dunaire a été rectifiée et les plantes littorales souffrant déjà du piétinement et des incursion de serviettes au cœur des oyats ont été sacrifiées.
In memoriam la roquette de mer ou l’arroche des sables.
Le tracteur et la cribleuse laissent derrière eux un sable aéré créant un désordre dans l’équilibre biochimique de la flore et de la faune. Par ailleurs les plantes arrachées se retrouvent ainsi à dépérir sur le sable.
Et ne nous y trompons pas, les oyats ne fabriquent pas de racines aériennes !
nota : Nous nous permettons de rajouter ce lien vers l’émission La Terre au Carré sur France Inter dédiées au Finistère dont l’un des thèmes était la laisse de mer et le fait que c’était une aberration de l’enlever ! (Sur la plage de la Baie d’Audierne (radiofrance.fr))
Bonjour,
C’est incompréhensible !
Et dire qu’il y avait 3 émissions de la Terre au carré (France inter) dédiées au Finistère dont l’un des thèmes était la laisse de mer et le fait que c’était une aberration de l’enlever ! (https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-du-lundi-20-juin-2022-9108038 )
A quand le grand remplacement de ces vieilles idées !
Il est désolant de trouver la plage ratissée périodiquement comme un bac à sable d’école maternelle.
Dévastateur pour la flore et la faune, inesthétique et certainement couteux pour les administrés.
Mais à Fouesnant le touriste est roi c’est bien connu.
La riviera bretonne n’a que faire de l’écologie, nous l’avons bien compris en constatant le sacrifice des sites Fouesnantais sur l’autel de la rentabilité et de l’attrait touristique.
Il est urgent de réfléchir et de respecter la biodiversité. C’est désolant de voir des tracteurs sur les plages…
Pour quelle raison ?
C’est incompréhensible et désolant.
Chacun est appelé à faire l’effort de respecter la nature un tant soit peu, et là ?
Apprenons à aimer et observer ce qui était nommé, il y a quelques années encore, des “mauvaises herbes” car elles sont hyper utiles pour notre environnement et notre futur.
Aberrant, quoique !
Mais je le tiens d’une autochtone, il y a quelques jours : “la plage est sale” ?? Et moi de partir sur les incivilités telle que celle de jeter son mégot etc…
“Non, non, me dit-elle, pour se baigner il faut traverser un amas d’algues et c’est très désagréable !”
Alors, moi de lui répondre que non seulement elle bénéficiait d’une thalasso gratuite et que deuzio, d’ici quelques années l’humain sera bien content de trouver un apport protéinique quand on aura arrêté les élevages intensifs ou autres.
Mais que faire ? Vous ne faites que constater et avec les touristes arrivant, une action pédagogique sur les plages me semblerait UTILE.
Le Goff vend bien son label “Riviera bretonne” (qui fait beaucoup rire mes amis). Il suffit de voir la bouille désenchantée des gens arrivant entre Mousterlin et Cleut Rouz avec enfants fiers de leurs pelles et seau arriver à marée haute (petit coef) et de devoir rejoindre Cloat Clévarec à pied pour trouver un trait de sable s’amenuisant d’année en année…
Ce n’est pas à moi seule de monter au créneau. Une explication à plusieurs, surtout auprès d’enfants toujours avides d’apprendre me parait INDISPENSABLE.
Quelle désolation de voir tous ces oyats arrachés…
Et surtout cette question : pourquoi?
Rien d’étonnant !
Ce ratissage n’est que la conséquence évidente d’une politique axée sur le développement accru du tourisme et de l’étalage de la richesse.
Entre les permis de construire distribués sans compter, les chiens sur les plages, non attachés, même en ce moment et même s’ils dérangent la faune animale, comme je l’ai vu, malgré les interdictions, les détritus qui commencent à “fleurir” un peu de partout, le tout “béton”, le tout “tourisme”, c’est tout !
Il est plus facile de ponctionner les revenus des fouesnantais pour ratisser les plages, que d’instaurer une pédagogie.
La plage de Kerler, n’est pas touchée, je crois, car j’y vais assez souvent. Si les baigneurs savaient ce qu’il y a sous leurs pieds, dans l’eau, des forêts d’algues immenses. Doit-on aussi les ratisser ?
Une plage ratissée, est “rassurante” pour l’œil ignorant, c’est un gage de “qualité” et la pédagogie dans ce domaine, n’est pas au programme, malheureusement.
Faire pression auprès des instances administrative responsables, afin de réduire au moins les passages des tracteurs, me semble la seule solution, pour l’instant.
Le maire de Fouesnant confond laisse de mer, pollution, débris naturels et déchets.
Il utilise des engins lourds, polluants et bruyants alors qu’un ramassage manuel donc sélectif serait suffisant et écologique.
La laisse de mer est INDISPENSABLE à l’écosystème d’une plage et nécessaire à la nidification du Gravelot à collier interrompu, bien identifié sur nos plages.
Bonsoir,
Les plages de Kerambigorn et de Coat Clevarec font encore les frais de ce comportement incompréhensible de ce nettoyage de la laisse de mer.
Plus aucun coquillage visible, d’algues et de châteaux de sables qui sont balayés par le tracteur matinal.
Juste pour quoi? Avoir un jardin à la japonaise pour les touristes et que la vie des rivages soit sous anesthésie locale. La ville de Fouesnant-Beg-Meil se vante d’avoir le PAVILLON BLEU mais d’après leur site https://www.pavillonbleu.org/category/11-fichiers.html?download=227, il faut préserver cette laisse de mer.
Peut-être que nous n’avons pas le droit d’avoir ce PAVILLON BLEU ?
Pour les oiseaux et pour nous, quelle satisfaction de retrouver enfin des laisses de mer sur les plages !