Sortie au Cabellou
Ce dimanche 5 février près de 500 personnes se sont donné rendez-vous suite à l’appel d’un collectif citoyen.
Tous demandent que la servitude de passage le long du littoral soit respectée au Cabellou, commune de Concarneau.
En 1976, le législateur a institué une servitude grevant les propriétés riveraines du domaine public maritime pour permettre aux piétons de cheminer le long du littoral et d’accéder à la mer.
Le GR34 qui fait le tour de la Bretagne est interrompu dans le secteur du Cabellou.
En 2015 le préfet produit un arrêté qui détaille la servitude modifiée, c’est à dire l’application de la servitude sur chacune des parcelles concernées.
L’arrêté est attaqué par des riverains et le Tribunal Administratif annule l’arrêté du préfet.
On ne passe pas !
Un collectif de citoyens a repris le flambeau. Après une communication par voie de presse sur plusieurs mois et une réunion publique le 19 janvier, il avait été programmé une ouverture du sentier comme cela a été fait à Beg Meil. L’ASPF avait été invitée à cette réunion publique pour évoquer l’ouverture du sentier côtier de Beg-Meil.
Au lendemain de cette réunion, la mairie a annoncé qu’elle reprenait le dossier.
Le collectif a donc modifié ses plans et a organisé une marche le long de l’estran.
En plus de faire pression sur le préfet et la mairie, l’objectif était aussi de montrer les difficultés du parcours au travers d’un code de couleur :
- vert pour les parcelles ayant accepté d’ouvrir leur terrain
- orange, parcelles non accessibles mais sans contre-indication
- rouge, parcelles dont les propriétaires ont fait un recours
Calme et pacifique, la marche s’est effectuée sous un soleil radieux.
Au cours de nombreux arrêts, la situation a été exposée et les solutions édictées par le préfet ont été expliquées.
Parmi les marcheurs, des membres de l’association étaient présents.
Bonjour,
Peut-être l’avez vous évoqué sur place mais il est aisé de constater que de nombreux murs ont été construits sur le domaine Public Maritime (ainsi qu’un garage à bateaux) et, le domaine public étant imprescriptible, ces murs sont illégaux car, bien entendu, les riverains n’ont pas d’Autorisation d’Occupation Temporaires (AOT) et ne paient pas de redevance d’occupation.
Double illégalité donc avec le refus d’application de la servitude de passage…