Travaux de la mer blanche : …en arrière toute !

9 mai 2011 0 Par Collectif ASPF

Dans son article du 3 mars 2011, « Les travaux du nouveau canal de la Mer Blanche sont suspendus !», l’ASPF vous informait des travaux 2011 engagés sans aucune étude d’impact ni autorisation, puis arrêtés entre Kerouen et Kerler, le long de ce magnifique site protégé.

Travaux que nous estimions illégaux dans une zone humide et contraires aux préconisations des documents Natura 2000 quant à la protection des oiseaux sur ce site très sensible.

Nous devons vous faire part des suites de la situation avec notre dernier reportage en comparant quelques photos de février et d’avril 2011.

Les talus, merlons, brèches, créés en 2011 ont été détruits entre Kerouen et le ru du milieu de ce circuit, mais maintenus entre le ru et Kerler, portion située loin des regards.

L’entrée coté Kerouen de cet éphémère circuit est maintenant obstruée et la portion du GR34 à l’intérieur des terres redevient le cheminement à suivre pour atteindre de nouveau le bord de mer à Kerler.

Kerouen

Kerouen

On ne passe plus à Kerouen !

GR34

GR34

Retour au GR34

En arrière toute…

En effet,  il faut vous préciser qu’à l’issue de son AG du 26 février 2011 , l’alerte ASPF s’était propagée dans la presse locale, avec photos à l’appui et cette affaire devenait embarrassante pour nos décideurs.

Comparaisons des parcelles entre photos de février et d’avril 2011 :

Travaux du coté de kerouen

Travaux du coté de kerouen

Travaux du cote de kerouen suite

Travaux du cote de kerouen suite

Travaux du cote de kerouen suites

Travaux du cote de kerouen suites

Des riverains  nous ont contacté depuis : ils s‘inquiètent coté Kerler de la fuite des oiseaux dans le marais, certainement perturbés par ces travaux successifs,  mais aussi des possibles incidences des brèches ouvertes dans les anciens talus, dégarnis de plus par les tronçonneuses municipales.

Ces zones sont inondables par submersion marine et figurent bien dans le nouveau plan PPR-SM 2011.

Mais si la mer monte anormalement un jour et vient se promener dans les terres, elle devra bien aussi repartir au plus vite et non pas être bloquée par ces talus anciens et nouveaux ?

Allons, souhaitons le retour rapide de nos aigrettes, spatules et autres espèces dans cette Mer Blanche, que « certains » ne voulaient pas sanctuariser.

Kerler : brèche dans le talus

Kerler : brèche dans le talus